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L'ensemble des fiches ( agrandissables par simple clic sur l'image )
a été collecté sur les pages du site Mémoire des Hommes 
Ministère de la Défense et des Anciens Combattants       

Cette page intégre l'important travail de recherches sur les parcours des Poilus de Port de Lanne mené et réalisé par Christian BAFFOIGNE.

Port de Lanne, pays d’Orthe, landes, aquitaine, sud-ouest, Grande Guerre, 1914-1918, monument aux morts, Craonne, Verdun, Chemin des Dames,  Poilu, Mort pour la France, Somme, tranchée

 

Louis dit Amédée BEZIN

 

Né le 12 août 1895 à "Victoria", à Ste Marie de Gosse. Il est résinier.

Il est le fils de Jean Lucien BEZIN, résinier, et Marcelle dite Nathalie DUPUY.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 3e R.I.C. Maroc.

Blessé par balle le 4 septembre 1915 (blessure par balle à la cuisse gauche),  à Ville sur Tourbe (Aisne) 

Il est tué à l'ennemi le 13 août 1916 à Fleury devant Douaumont (Meuse).

Il a 21 ans. MORT POUR LA FRANCE Croix de Guerre avec étoile de bronze.

 

Citation du 28 août 1916 : "Soldat très brave, plein d'allant. Mortellement blessé à son poste au cours d'un violent bombardement."

À sa formation , aucun des Marsouins de ce régiment n'est Marocain, il est uniquement composé de français en garnison au Maroc (Ensuite furent mobilisés près de 158 000 hommes en Afrique du nord et 134 000 en Afrique noire): 2 600 hommes embarquent en août à Casablanca et Rabat. Début septembre, le régiment est "construit" à Bordeaux: 4e bataillon colonial ; 8e bataillon Sénégalais ; 12e bataillon Sénégalais.

Premier combat le 21 septembre 1914 : 17 tués , 125 blessés.

En août 1916 le régiment est à Verdun ( Fleury , Douaumont et Vaux ) . Son objectif consistait à s'emparer du village de Fleury. Il fallait creuser des boyaux d'approche pour préparer l'offensive. Le 12 août progression de 50 m : 5 tués 12 blessés - Le 13 août consolidation des boyaux - il manque 10 m - Attaque à la grenade des allemands :1 tué (Amédée Bezin) 12 blessés - Tous les jours qui suivent il y a en moyenne 2 à 3 tués et une dizaine de blessés - L'attaque a lieu le 18 août : Le village de Fleury (ou ce qu'il en reste) est pris . Pertes : 98 morts , 264 blessés , 31 disparus.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 
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Noël Henri CANTAT

 

Né le 21 octobre 1895 au "Rey", à Port de Lanne.

Il est le fils de Louis CANTAT, pêcheur, et Françoise LESBÉGUERIS.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 3e R.I. Colonial.

Il est tué à l'ennemi le 25 septembre 1915 à Ville sur Tourbe (Marne).

Il a 21 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Tué au premier jour de la bataille de Champagne, Noël Henri est Inhumé à Minaucourt-les-Hurlus, à la Nécropole Nationale de Pont de Marson, Tombe N° 4245.

 

Le régiment participe en 1914 à la bataille de Belgique (Août), de la Marne (septembre) et de l'Argonne (novembre et décembre). En 1915, il est en Champagne (Beauséjour - Ville sur Tourbe et Main de Massiges) - Le 25 septembre 1915 après une préparation d'artillerie de trois jours les IIe et IVe Armées Françaises sous la direction du Général de Castelnau essayent de rompre les positions allemandes d'Auberive à Ville sur Tourbe. La première ligne allemande est anéantie sous le déluge d'acier et se trouve enfoncée sur trois km d'Aubérive à Mesnil les Hurlus ; les Français butent alors sur la seconde ligne allemande , à contre pente avec un réseau de barbelés intact, car dissimulé à la vue et infranchissable. Du Mesnil à Ville sur Tourbe le front ne bouge que de quelques centaines de mètres, les positions aménagées en fortins sont imprenables. Le 29 l'attaque est arrêtée, elle laissera 138 576 hommes hors de combat, c'est un échec. Le 6 octobre les combats reprendront pour dix jours afin de "rectifier" les aspérités du front (vers Tahure) !

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

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Antoine dit Alphonse CASTAGNET

 

Né le 22 septembre 1888 à "Lehosse", à Port de Lanne.

Il est le fils de Jean CASTAGNET, laboureur, et de Jeanne LABEYRIE .

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 12e R.I.

Il est tué à l'ennemi le 26 janvier 1915 à Vassogne (Aisne).

Il a 27 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

En août 1914 le régiment est à la bataille de Charleroi (Belgique) puis à Guise dans l'Aisne (28 et 29 août) et à la bataille de la Marne (5 au 13 septembre 1914) - Il se positionne au Chemin des Dames de septembre 1914 à juin 1915 (Hurtebise et Craonnelle , à l'est du Chemin des Dames)-  

 

26 janvier 1915 - Extrait du journal de Marche du régiment  : le 1er Bataillon reçoit l'ordre à 0H 40 de se rendre à Vassogne - A 2H 45 il se porte aux abris nord de Vassogne . 

A 8H 20 ordre d'attaquer "le redan" - Les compagnies N° 2 et N° 4 quittent la tranchée T8 , traversent le réseau de fils de fer et arrivent à 200m du redan lorsque l'infanterie ennemie "balaie" le terrain - 15 tués , 19 blessés , les compagnies se replient - La 1ère compagnie se porte à la lisière est du Bois Foulon , dépose les sacs met baïonnette au canon et , dans un premier bond , sous le feu très intense de l'ennemi , gagne le 2ème boyau , deux sergents et des hommes de troupe sont tués par un obus de 105 , le LTT Gomis prend le commandement de la compagnie qui se replie également

 

Les trois compagnies se terrent alors dans le boyau de départ , le feu est intense et ininterrompu , c'est là , à 14H , qu'Antoine est tué - Devant les pertes , la troisième compagnie (en réserve) reçoit l'ordre à 18H 30 de venir renforcer les 3 autres - Pour ce jour-là et les quatre suivants , la rubrique Pertes n'est pas renseignée ! Mais le régiment reçoit cinq jours plus tard , le 1er février , un renfort de 297 hommes plus un Lieutenant , un aspirant , un adjudant et dix sergents ! 

 

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Théophile CAZAUX

 

Né le 27 août 1893 au "Moulin", à Port de Lanne. Il est forgeron

Il est le fils d'Adrien CAZAUX, 2nd Maître de Mousquetterie, et Geneviève DATCHARY.

Il épouse Catherine DESTRACQ (°1896) le 24 septembre 1915 à Port de Lanne.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 14e R.I.

Il décède à l'hôpital complémentaire n°59 Nitot à Pau (Basses Pyrénées)

Des suites de maladie étrangère au service.

Il a 24 ans.  MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Le Régiment monte en ligne le 23 août 1914 et entame ce même jour la retraite jusqu'au 2 septembre 1914 - Le 6 septembre 1914, il participe à la bataille de la Marne - 

 

En 1916 il est à Verdun - Du 25 décembre 1916 au 16 février 1917 il tient le secteur de Déniécourt (Somme) , l'hiver est terriblement rigoureux - Nombreux  malades évacués.

 

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Jean Baptiste CAZEAUX

 

Né le 5 juillet 1898 à "Vivensang", à Port de Lanne. Il est boulanger.

Il est le fils de François CAZEAUX, batelier, et Jeanne DATCHARY .

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 358e R.I.

Il est tué à l'ennemi le 27 septembre 1918 au Bois de l'Échelle, à Cernay en Dormois (Marne). Inhumé à Minaucourt-les-Hurlus - Nécropole Nationale de Pont de Marson - Tombe N° 2538

Il a 20 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Au premierer trimestre 1918 , le régiment est à Reims (Berry au Bac - Epernay) . En juillet , bataille des Flandres , en septembre , bataille de la Somme et de l'Argonne.

 

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Du 15 août au 25 septembre , les alliés remportent la seconde bataille de la Somme qui fait reculer les allemands jusqu'à la ligne Hindenburg - La victoire est éclatante - Foch lance alors l'offensive de Champagne (Meuse-Argonne) le 25 septembre 1918 . Ce jour-là le 358ème RI quitte Sainte-Menehould à 19h30 , pour aller occuper des positions au sud de la Main de Massiges. À 23h45, il s’installe à la cote 202 (nord de Courtémont). Le bombardement français est commencé depuis 23 heures. L’attaque d’infanterie se déclenche le 26 septembre à 6 heures . Dans la journée il occupe la cote 181, les deux cols, et , le soir, la Main de Massiges . Le 27 septembre à 11 heures commence l’attaque du bois de l’Echelle , fortement défendu par l’ennemi . C'est lors de cette attaque que Jean Baptiste Cazeaux sera tué . L'assaut échoue ce jour-là , il sera renouvelé le 29 sans plus de réussite , ce n'est que le 30 que le bois fut enlevé par les Français . 

 

Le 358e R.I. , pour la durée de la guerre , eut 1143 tués et 2287 blessés.

 

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Florent DARROTCHETCHE

 

Né le 4 mars 1876 à Privet, à Port de Lanne. Il est maçon.

Il est le fils de Pierre DARROTCHETCHE, maçon, et de Jeanne LARROUQUÈRE.

Il épouse le 16 novembre 1905 à Port de Lanne, Catherine LAMARQUE (°1878).

Ils ont au moins deux enfants : Jeanne Marie (°1907) et Pierre Paul (°1910)

Incorporé à Bayonne, il est sapeur au 2e Régiment du génie.

Il décède le 4 octobre 1918 au Puy (Hte Loire) à l'Hôpital complémentaire n°12

des suites de maladie contractée en service commandé.

Il a 42 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Le régiment était stationné à Montpellier , mais dès la déclaration de guerre il est dissous , son casernement transformé en dépôt de matériel et ses compagnies rattachées à de grandes unités - 

 

Atteint de la "grippe Espagnole" , il est évacué à l'hôpital de Vals (Ardèche) puis le 29 septembre 1918 à l'hopital Temporaire N° 12 du Puy en Velay (Haute Loire). Il décède le 4 octobre 1918 (Bronchite grippale , double congestion pulmonaire) à 16H 00 .

 

Cette "grippe Espagnole" , ainsi nommée du fait que le roi Alphonse XIII d'Espagne fut gravement malade en juin 1918 et que 70 % de la population madrilène fut contaminée en l'espace de trois jours - Apparemment originaire de Chine , ce virus a gagné rapidement les USA puis l'Europe. Il fit des centaines de milliers de morts en France, mais la censure de guerre en limita l'écho . Beaucoup pensaient que cette grippe était en fait la peste qui venait de faire son retour en Europe du fait des nombreux corps de soldats tués que l'on ne pouvait récupérer et qui étaient dévorés par les rats.

 

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François DATCHARY

 

Né le 20 juillet 1887 à "Birenabe", à Port de Lanne.

Il est le fils de Martin DATCHARY, laboureur, et Marie MILLET.

Incorporé à Bayonne, il est matelot sur les chalutiers de l'armée navale.

Il disparaît en mer le 24 août 1915 lors de l'échouage du chalutier "Adrien"

au combat du Port Giova dans le Golfe de Samos (Turquie).

Il a 28 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Les navires patrouilleurs "Adrien" et "Walkyrie" reçurent le 24 avril 1915 la mission de rechercher dans le golfe de Kos la base de ravitaillement d'un sous-marin allemand - Vers 11H 00 ils se trouvent à l'entrée de la baie de Giova - Les navires furent attaqués par les Turcs retranchés dans le port - L'Adrien s'échoua , il ne put se dégager que vers une heure, la nuit suivante - Toute la journée il eut à subir de violentes attaques qui provoquèrent de nombreux morts , blessés et disparus .

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

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Marcel DATCHARY

 

Né le 5 mars 1873 à "Prat", à Port de Lanne. Il est batelier pêcheur.

Il est le fils de Martin DATCHARY, batelier, et de Catherine DAUGER.

Il épouse Marie DATCHARY (°1873) le 18 novembre 1904 à Port de Lanne.

Ils auront au moins deux enfants : Simon (°1905) et Étienne (°1908-†1918)

Incorporé à Bayonne, il est matelot inscrit maritime chargé du transport de poteaux de mine pour l'Amirauté britannique entre Mont de Marsan et Bayonne.

Passé au 222e R.I., il décède le 1er mai 1916 à l'Ambulance 269 à Buzancy le Château (Aisne), il est inhumé dans la Nécropole nationale de Crouy (Aisne)

Tombe individuelle 5614 - Carré E.

Il a 45 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Ne figure pas dans la base Mémoire des Hommes ?

 

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Jean DEVICQ

 

Né le 5 octobre 1890 à Peyrehorade.

Il est le fils de Pierre DEVICQ, laboureur, et de Thérèse BRAHY.

Incorporé à Bayonne, il est caporal au 34e R.I.

Il est tué à l'ennemi le 6 juin 1917 à Courlandon (Marne).

Il a 27 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Dans la nuit du 22 avril 1917 , le régiment monte en ligne à Craonne . Du 2 au 5 mai il prépare son offensive qui a pour objectif les plateaux de Craonne et de Californie - Le 5 mai à 9H 00 il lance son attaque qui est un magnifique succès , Craonne , réputé imprenable , est pris . Mais le

lendemain 6 mai , les allemands bombardent sans cesse - Sous la violence du feu , les liaisons sont impossibles , les pertes considérables , les cadres décimés ; ce n'est qu'à 15H 30 que la situation se calme - Le régiment est relevé le lendemain - Il vient de perdre 38 officiers et 1100 hommes ! Il est cité à l'Ordre de l'Armée - Le régiment est reconstitué du 7 au 29 mai 1917 - Dans la nuit du 5 juin 1917 , il monte en ligne au Plateau des Casemates - Le matin du 6 juin , il soutient le 18ème RI très éprouvé (qui sera relevé le lendemain) Le terrain n'est qu'un terrible chaos ; il est encore parsemé de cadavres ; la chaleur est étouffante, l'atmosphère irrespirable. Il n'y a pas d'abri en première ligne ... C'est ce jour-là que Jean Devicq sera blessé (éclats d'obus) ; il est évacué à l'hôpital : fractures multiples , torse "broyé" , amputé ; il décède le jour même à 22h 30.

 

 

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Julien DUBERTRAND

 

Né le 27 juillet 1884 au "Petit Prada", à Saubusse.

Il est le fils de Bernard DUBERTRAND, cultivateur, et de Marie DARZACQ.

Il épouse Marie ROBERT (°1886) le 30 avril 1914 à Port de Lanne

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 249e R.I.

Il décède le 16 mai 1916 à l'Ambulance 5/3, à Dugny (Meuse)

des suites de blessures de guerre.

Il a 32 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Grièvement blessé lors de la bataille de Verdun (tranchée Douaumont) le 9 mai 1916  pendant une patrouille de nuit ; il y eut ce soir là 7 tués et 11 blessés. Cette reconnaissance nocturne  préparait une offensive programmée le 12 mai qui fera 91 tués, 2 disparus et 96 blessés. Il est inhumé dans la nécropole Nationale de Dugny sur Meuse tombe N° 1335.

 

Natif de Saubusse, ayant résidé à Saint Étienne d'Orthe et Port de Lanne, a la particularité de figurer sur trois monuments aux morts (Saubusse , Saint Etienne d'Orthe et Port de Lanne)

 
 
Port de Lanne, pays d’Orthe, landes, aquitaine, sud-ouest, Grande Guerre, 1914-1918, monument aux morts, Craonne, Verdun, Chemin des Dames,  Poilu, Mort pour la France, Somme, tranchée

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Julien dit Jean Baptiste DUPOUY

 

Né le 19 mai 1897 à Orthevielle.

Il est le fils de Jean baptiste DUPOUY, cultivateur, et de Marie CARRICART. .

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 22e R.I. Coloniale.

Il décède le 4 novembre 1917 à l'Hôpital complémentaire n°20 de Melun (Seine & Marne)

des suites de blessures de guerre.

Il a 20 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Il est inhumé au cimetière militaire de Melun - Tombe individuelle G 30.

 

De août à octobre 1917 le régiment est dans l'Aisne , au Chemin des Dames (à Craonne) - Le régiment est au repos du 19 octobre au 10 novembre , c'est donc à Craonne que Julien a été blessé - Nous en sommes réduits aux suppositions , car le Journal de Marche et Opérations a disparu pour cette période.

 

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Julien Jean DURQUETY

 

Né le 12 juillet 1897 à "Pascalot", à Port de Lanne.

Il est le fils d'Auguste DURQUETY, cultivateur, et de Marie Luce MIRAMON.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au  7e R.I. Coloniale

Il décède le 4 avril 1916 à l'Hôpital Pellegrin à Bordeaux (Gironde)

des suites de maladie contractée en service (oreillons).

Il a 18 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

Monument aux Morts d'Orthevielle

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Alexis antoine dit Félix GAYON

 

Né le 14 octobre 1893 à "Lelanne", à Port de Lanne.

Il est le fils de Salvat GAYON, cultivateur, et d'Honorine BAYLE.

Incorporé à Bayonne, il est caporal au 144e R.I.

Il est tué à l'ennemi le 19 juin 1916 à Ste Ménehould (Marne).

Il a 23 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Le régiment est le 20 août 1914 sur la Sambre , puis retraite jusqu'au 3 septembre - Le 6 septembre il participe à la bataille de la Marne (Chemin des dames , Craonne) et reste jusqu'en 1916 devant le chemin des Dames à Vendresse -  Après un passage à Verdun (Vaux , Tavannes , Fleury), le régiment rejoint l'Argonne le 6 juin 1916 et se positionne pour trois mois à La Harazée (Sainte Ménehould -Marne) sur les bords de la Biesme. Il fallut s'accoutumer à la guerre de grenades et de torpilles. De fréquentes incursions de patrouilles dans un terrain bouleversé par les mines rendaient la surveillance pénible et dangereuse. De nombreux tirs de minenwerfer, localisés notamment sur les ravins de Saint-Hubert, de la Fontaine-aux-Charmes, de Marie-Thérèse, nous causèrent des pertes quotidiennes sensibles. 

 

Le 18 juin 1916 le journal du régiment indique: "Journée calme". Une dizaine d'obus de 88 , et une trentaine de bombes ; pertes : Officiers néant , Hommes de troupe : un blessé - Alexis Gayon est ce blessé (éclat d'obus) ; évacué à l'hôpital central de Ste Ménéhould , avec une très importante blessure au ventre, il décède le 19 juin  à 5h 15 du matin.

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Jean Baptiste Jules Frédéric dit Albert GUICHENEY

 

Né le 7 mai 1883 à "Lacroix", à Port de Lanne.

Il est le fils de Bertrand Eugène GUICHENEY, boulanger, et de Jeanne BELLEGARDE.

Incorporé à Bayonne, il est Sous Lieutenant au 174e R.I.

Il est tué à l'ennemi le 12 août 1916, à Hem Monacu (Somme).

Le corps a été restitué à la famille le 21 janvier 1922.

Il a 33 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Albert Guicheney est mobilisé à la déclaration de guerre au 144ème RI de Bordeaux . Le régiment est le 20 août 1914 sur la Sambre puis retraite jusqu'au 3 septembre - Le 6 septembre bataille de la Marne (Chemin des dames , Craonne) . Il est positionné jusqu'au début 1915 devant le chemin des Dames à Vendresse - 

 

En février 1915 , Albert Guicheney est affecté au 3ème bataillon  du 174ème Régiment d'Infanterie nouvellement crée  - Le 174ème régiment est à Verdun de février à mai 1916 , et , en juillet 1916 part dans l'Aisne.

 

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Paul Henri GUICHENEY

 

Né le 26 décembre 1891 à "Lacroix", à Port de Lanne.

Il est le fils de Bertrand Eugène GUICHENEY, boulanger, et de Jeanne BELLEGARDE.

Incorporé à Bayonne, il est caporal fourrier au 18e R.I.

Il est tué à l'ennemi le 23 août 1914 à Marbecq (Belgique).

Il a 23 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Le 18e Régiment participe à la bataille deCharleroi (Belgique) , perdue par les Français , qui opposa les troupes françaises du Général Lanrezac à la IIe armée allemande du général Von Bülow du 21 au 23 août 1914 - 

 

Paul Henri est porté “disparu”. En fait , durant tout le mois d'août 1914 , l'armée française ne fait que reculer , et sur les champs de bataille conquis par les allemands , les corps des soldats français tués ont été enterrés par les Allemands "à la va vite" dans des fosses communes.

 

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Justin HONTEBEYRIE

 

Né le 2 avril 1877 à "Malet", à Ste Marie de Gosse. Il est cultivateur.

Il est le fils de Joseph HONTEBEYRIE, cultivateur, et de Marie BARRIOTTE.

Il épouse Marie LOUSTALOT (°1875 ) à Port de Lanne, le 30 octobre 1906.

Il auront au moins deux enfants : Marie Marguerite (°31.07.1907 Port de Lanne )

et Germaine ( °31.09.1909 Port de Lanne )  adoptées par la Nation

par jugement du Tribunal civil de Bayonne en date du 6 mai 1919.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 2e Régiment d'infanterie coloniale.

Il est tué à l'ennemi le 14 juillet 1915 au Bois Baurain (Marne).

Il a 38 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Ne figure pas sur le Monument aux Morts de Port de Lanne

Monument aux Morts de Mouguerre (64)

Port de Lanne, pays d’Orthe, landes, aquitaine, sud-ouest, Grande Guerre, 1914-1918, monument aux morts, Craonne, Verdun, Chemin des Dames,  Poilu, Mort pour la France, Somme, tranchée

 

Étienne HOURDILLÉ

 

Né le 29 mai 1881 à "Vivensan", à Port de Lanne. Il est cultivateur.

Il est le fils de Jean Baptiste HOURDILLÉ, pêcheur, et de Marie SIBERCHICOT.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 18e R.I.

Il décède le 12 mars 1916 à l'Hôpital militaire de Bordeaux (Gironde)

de maladie. Inhumé au cimetière militaire de Bordeaux tombe individuelle carré n°5 - Rang  n°11 - Tombe n°10

Il a 35 ans. Pas de mention MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

 

Parti de Bayonne en train le 7 août 1914 , le régiment est débarqué à Toul , mais rejoint en urgence le front de la Sambre - Il participe aux batailles de Charleroi , de Guise (défaites Française) et à la victoire de la Marne - En 1915 et au début de 1916 , le régiment est au Chemin des Dames (Oulches Hurtebise - Vauclerc).

 

Port de Lanne, pays d’Orthe, landes, aquitaine, sud-ouest, Grande Guerre, 1914-1918, monument aux morts, Craonne, Verdun, Chemin des Dames,  Poilu, Mort pour la France, Somme, tranchée

 

Pierre dit Prosper LAGARESTE

 

Né le 24 février 1881 à "Orthez", à Port de Lanne. Il est cultivateur.

Il est le fils de †Jean LAGARESTE, laboureur, et de Jeanne ROBERT.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 49e R.I.

Il est tué à l'ennemi le 31 août 1914 à Oulches Hurtebise (Aisne).

Il a 33 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

La lecture du journal de Marche de ce régiment pour cette période est terrifiante ! Une épouvantable et macabre litanie de noms… Car , fait extrêmement rare, les noms des simples soldats tués, blessés et disparus sont portés (en général seuls les "gradés" sont nommément désignés) cela donne des listes interminables de noms ! Le 19 septembre : (6 morts - 15 blessés - 65 disparus) 23 septembre : (1 mort - 27 blessés - 7 disparus) - 25 et 26 septembre : (81 morts - 153 blessés - 70 disparus)- 27 septembre : (8 morts - 36 blessés - 16 disparus ) etc. etc. Pierre Prosper porté "disparu", son acte de décès fût établi par le tribunal civil de Dax le 12 juillet 1917 - 

 

Parti de Bayonne en train le 7 août 1914 le Régiment est débarqué à Toul , mais rejoint en urgence le front de la Sambre - Il participe aux batailles de Charleroi et de Guise en août 1914, puis à la première Bataille de la Marne en septembre 1914.

Oulches était un minuscule village de quelques dizaines d'habitants et Hurtebise une grosse ferme - Dès septembre 1914 ce secteur tenu par le 49e RI est sur la ligne de front, stabilisée au "Chemin des Dames" - Les allemands étaient sur les hauteurs et dans la Caverne du Dragon, un abri inexpugnable, les Français étaient en contrebas (80 m plus bas). Les combats, très meurtriers pour les français, durèrent jusqu'en avril 1917 - Il y a aujourd'hui à cet endroit le "monument aux Basques" de la 36e division d'Infanterie qui était composée de régiments du Sud-Ouest : 12ème RI de Tarbes - 14ème RA de Tarbes - 34ème RI de Mont de Marsan -18e RI de Pau - 218e RI de Pau - 49e RI de Bayonne et 249e RI de Bayonne - Ce monument représente un paysan du Sud-ouest en costume traditionnel, coiffé d'un béret, regardant vers le sud, vers "son pays".

 

Port de Lanne, pays d’Orthe, landes, aquitaine, sud-ouest, Grande Guerre, 1914-1918, monument aux morts, Craonne, Verdun, Chemin des Dames,  Poilu, Mort pour la France, Somme, tranchée

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Louis dit Michel LAMARQUE

 

Né le 6 août 1881 au "Prat Neuf", à Port de Lanne. Il est charpentier.

Il est le fils de Jean LAMARQUE, charpentier, et de Marie PONS, couturière.

Incorporé à Bayonne, il est caporal au 49e R.I.

Gazé au Front, puis démobilisé, il est réformé le 2 septembre 1915.

Il décède le 19 avril 1917 à "Capvieilh" à Port de Lanne.

Il a 36 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

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Jean LANNEMAYOU

 

Né le 13 août 1876 à "Dusséré", à St Martin de Hinx. Il est cultivateur.

Il est le fils de Pierre LANNEMAYOU et d'Angélique DICHARRY.

Il épouse Julienne JOLIBERT (°1875) le 15 juin 1906 à St Martin de Hinx.

Ils ont au moins un enfant : Ernestine (°1906) adoptée par la Nation par jugement du Tribunal de Dax en date du 17 octobre 1918.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 33e R.I. Coloniale.

Il est tué à l'ennemi le 18 octobre 1916 à Belloy en Santerre (Somme). Inhumé dans la Nécropole Nationale Maucourt (Somme) - Tombe individuelle N° 3025.

Il a 40 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Du 27 septembre au 18 octobre 1916, le régiment prend en première ligne les tranchées de Belloy-en-Santerre et de Barleux . Les allemands se "cramponnent" farouchement sur les lignes sur lesquelles  ils ont été obligés de se repositionner  après leur défaite de juillet , et leurs tirs d’artillerie lourde battent nos tranchées sans interruption . Le 33e RIC prend part aux attaques du 12 au 18 octobre 1916 - Dans la nuit du 17 au 18 octobre  le 3e bataillon monte en ligne - À 5h00 violente attaque allemande qui prend pied dans la tranchée des Anamites en refoulant la 21ème compagnie  et une partie de la 23e compagnie - Contre-attaque française à la baïonnette (soutenue par la 3ème compagnie Sénégalaise) . La tranchée des Anamites est reprise(Journal de marche du régiment) . C'est lors de cette attaque que Jean Baptiste Lannemayou est tué. 

 

Pendant la durée de la guerre, le régiment a eu 1678 tués.

 

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Jean Baptiste LAVIELLE

 

Né le 30 août 1873 à "Lecasdelis", à Port de Lanne. Il est cultivateur.

Il est le fils de Jean Baptiste LAVIELLE, laboureur, et de Pauline DESTRAC.

Il épouse Françoise DESTRAC (°1880 Orthevielle) le 30 avril 1903 à Port de Lanne.

Ils ont au moins un enfant : Marie (°1904) adoptée par la Nation
par jugement du Tribunal de Dax du 26 décembre 1919.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 86e R.I. Territoriale

Il décède le 22 avril 1917 à  l'Hôpital d'évacuation de Rouilly (Marne)

des suites de blessures de guerre.

 

Inhumé à Cormicy (Marne) Nécropole Nationale "La Maison Bleue" Tombe N° 5599.

Il a 44 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

Les territoriaux, soldats "âgés", ne devaient pas à l'origine participer aux combats, ils étaient prévus pour l'intendance, la réfection des routes, l'escorte de prisonniers, etc. - La guerre de mouvement terminée, le front étant "fixé", ils furent essentiellement affectés à une participation indirecte aux combats : Gardes diverses, garde de prisonniers, entretien des routes et voies ferrées ; ils ravitaillaient également les tranchées en munitions et nourriture. Se déplaçant en permanence, ils étaient des cibles "faciles" et payèrent alors un très lourd tribut !  

 

En septembre et octobre 1914, le 86e Régiment Territorial d'Infanterie quitte Paris pour la Marne où il s'emploie à "nettoyer" les champs de bataille : Enlèvement de restes de soldats, de milliers de chevaux morts, des armes et munitions, d'effets en tous genres, etc.

 

En avril 1917 , le régiment est dans l'Aisne : tranchée du Balcon et tranchée de la Sapinière au Chemin des Dames - Le 16 avril 1917, les Français lancent une grande offensive, mal préparée, mal engagée, dont l'échec est consommé en 24 heures malgré l'engagement des premiers chars d'assaut français (une quarantaine). On n'avance que de 500 mètres au lieu des 10 kilomètres prévus, et ce, au prix de pertes énormes : 29 000 morts en dix jours. 

Jean Baptiste est blessé le lendemain du déclenchement de l'offensive, le 17 avril (éclats d'obus) blessures multiples, jambes, bras, tête, il décède le 22 avril à 7H 00 à l'hôpital de Prouilly .

 

Après cette bataille, au cours de laquelle tant de soldats sont morts pour rien, la désillusion est immense chez les Poilus. Ils ne supportent plus les sacrifices inutiles et les mensonges de l'état-major. Des mutineries éclatent çà et là. En fait de mutineries, il faudrait plutôt parler d'explosions de colère sans conséquence pratique. Elles surviennent à l'arrière, dans les troupes au repos qui, après s'être battues avec courage mais inutilement, apprennent que les généraux veulent les renvoyer au front poursuivre d'inutiles actions ; l'exemple de Douaumont est un exemple terrifiant d'incompétence : Les Allemands prirent le Fort en une journée, le 25 février 1916, avec des pertes nulles, les Français mirent 8 mois pour le reprendre et 100 000 soldats périrent devant !

Témoignage du Sous Lieutenant Texier qui commandait une compagnie occupée à creuser des tranchées devant le fort pour préparer un assaut : 

"[…] un soldat, bouleversé, écoeuré, se relève à demi, sa pioche lui tombre des mains : le sol est rempli de cadavres , il dit : "Mon lieutenant, on creuse dans la viande ! […]"

 

La répression fut impitoyable : les historiens chiffrent le nombre de condamnations à mort entre 2000 et 3500 et les exécutions effectives entre 30 et 70. Les autres condamnés voyant leur peine commuée en travaux forcés.

 

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Étienne LAVIGNE

 

Né le 10 juillet 1895 à "Bellocq Dessus", à St Laurent de Gosse.

Il est le fils de François LAVIGNE et de Marie LATAILLADE.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 144e R.I.

Il décède le 15 juillet 1915 à l'Hôpital Militaire de Bordeaux (Gironde)

des suites de maladie (broncho pneumonie).

 

Inhumé au cimetière militaire de Bordeaux, carré "La Chartreuse" Rang N° 5 tombe N° 4.

Il a 20 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

En novembre 1914, le régiment est au Chemin des Dames, à Vendresse, le 25 novembre il est relevé et s'installe à Serval Barbonval et Verneuil - Le 28 novembre , il remonte en ligne à Vendresse - le 24 décembre est terrible ! Le colonel donne l'ordre d'attaquer à 3h 00, une tranchée est prise à 5h 00 , à 10h 45 les allemands contre-attaquent. Lutte violente à la baïonnette, deux heures plus tard les allemands ont repris la tranchée, aucun survivant, 77 hommes sont portés disparus - En janvier , le régiment n'est pas relevé , car le secteur est qualifié de "calme" selon le journal de marche du régiment (Tous les jours il y a pourtant quelques morts et blessés).

 

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Jean Baptiste dit Paul LOUSTAU

 

Né le 12 décembre 1894 à "Martin", à Port de Lanne.

Il est le fils de Pierre LOUSTAU, cultivateur, et de Jeanne BARREYRE.

Incorporé à Bayonne, il est matelot mécanicien de la 6e escadrille de patrouilles.

Il disparaît en mer le 10 février 1918 dans l'estuaire de la Gironde

à la suite du naufrage du baleinier "La Sardine".

Il a 20 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

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Albert Jacques Lucien MONGÈS

 

Né le 14 septembre 1892 à Nha Trang (Annam - Indochine française).

Il est le fils de Jean MONGÈS et de Marie TI THU.

Incorporé à Hanoï, il est soldat au 34e R.I.

Il décède en captivité le 19 mars 1915 à Erfurt (Allemagne) des suites de maladie (Tuberculose).

Il a 23 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

 

Erfurt est situé dans la Thuringe : environ 14.000 prisonniers militaires (Français, Russes, Belges et Anglais) 2400 d'entre-eux ne sont pas revenus.

 

Acte Décès en Allemand signé par le méd. chef Brachvogel - Déposé aux Archives de Guerre sous le N° 680 Erfurt 

 

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Jules NARBONNE

 

Né le 30 septembre 1897 à "Touliou", à Ste Marie de Gosse. Il est sabotier.

Il est le fils de François NARBONNE, sabotier, et de Françoise PREUILHO..

Engagé volontaire pour 5 ans le 6 décembre 1915, il est soldat au 4e Dépôt des Équipages à Rochefort

Puis Matelot canonnier sur le Cuirassé "Démocratie".

Il décède le 21 juin 1918 à l'Hôpital Maritime de St Mandrier (Var)

des suites de fièvre thyphoïde. Inhumé dans la Nécropole Nationale de Saint Mandrier - Tombe N° G 13

Il a 21 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Lz Cuirassé DEMOCRATIE (1907-1921) :

Le 16 août 1914 il participe à la destruction du croiseur autrichien Zenta . Le 16 mai 1916 il est affecté à la 3e escadre puis le 1er juillet 1918 à la 2e escadre en mer Ionienne.

 

En 1917 et 1918 le navire est en Grèce (Salamine, Le Pirée, Corfou) à Tarente et Moudros - En été 1918 il rentre à l'Arsenal de Toulon car l'équipage est très éprouvé par l'épidémie de grippe - Exemple : en septembre 1918 ; situation du personnel : 188 à bord, 205 à l'hôpital, 295 en convalescence - De très nombreux décès -   

 

Le 12 novembre 1918 aux Dardanelles et du 3 décembre 1918 au 10 janvier 1919 en Mer Noire.

 
 
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Pierre dit Siméon PARABIS

 

Né le 20 juin 1890 à "La Citrou", à Port de Lanne.

Il est le fils de Bertrand PARABIS, cultivateur, et de Jeanne DAUGAREIL.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 57e R.I.

Il est tué à l'ennemi à la Bataille de Mont Renaud (Oise) le 26 mars 1918.

Il a 28 ans. MORT POUR LA FRANCE - Croix de Guerre.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

Voici comment le journal de marche du régiment relate l'épisode concernant Pierre Parabis :

[…] "À 11H 00 les allemands attaquent en criant "Franzosen Kaput" et réussissent à pénétrer  dans le château , la 2e compagnie contre-attaque avec des éléments de la 9e, les allemands sont chassés du château et à 13H 00 la situation est rétablie".

 

Ce fut une terrible bataille : du 26 mars au 16 avril 1918, les troupes françaises retranchées sur la colline, défendirent héroïquement leurs positions en repoussant vingt-trois assauts allemands : le régiment, exsangue, est  au bout de ses forces physiques : 771 hommes hors de combat : 142 tués  ; 498 blessés  ; 131 malades d'épuisement.

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Ces "malades d'épuisement" sont de plus en plus nombreux au fil des mois de guerre . C'est une très profonde dépression causée par la peur et la fatigue physique, qui laisse les soldats totalement prostrés et  abattus, sans aucune force, avec l'envie de mourir pour en finir !… Les soldats s'enfouissent sous la terre, doivent vivre avec les morts et les blessés, manger, faire leurs besoins à côté d'eux , c'est une horreur.

Le pire sont les plaintes et râles des blessés, terrés dans des trous d'obus entre les lignes, que l'on ne peut aller rechercher, et qui mettent des heures à mourir ! Souvent, ces agonisants sont leurs amis. S'ajoute à cela, la vue des rats qui pullulent et dévorent les cadavres . 

 

Ne parlons pas de l'horrible travail des équipes baptisées "nettoyeurs de tranchées"!

 

Des détails très intéressants sur le lieu à retrouver sur les Pages 14-18

 

 

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François Paul PIET

 

Né le 7 août 1891 à "Pouytro", à Port de Lanne. Il est cultivateur.

Il est le fils de Étienne PIET, cultivateur, et de Marie POMARET.

Incorporé à Bayonne, il est canonnier servant au 177e R. d'Artillerie de Tranchée

Il décède le 16 avril 1918 à l'Ambulance 12/21 de Grandvillers (Oise)

suite à maladie contractée en service.

Inhumé à Beauvais (Oise) Nécropole nationale Marissel - Tombe N° 49.

Il a 27 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Le "CRAPOUILLOT"

 

La guerre de tranchées s'étant généralisée dès la fin de 1914, il apparut très rapidement nécessaire de créer des matériels nouveaux.

 

Les Allemands possédaient déjà des sortes de lance-bombes, les "minenwerfers" qui provoquaient de lourdes pertes dans nos tranchées. Du côté Français , on récupéra dans les arsenaux des mortiers anciens de divers calibres dont le 150 qui datait du règne de Louis-Philippe . On improvisa beaucoup !... 

 

L'Artillerie de Tranchée naquit donc presque spontanément , son appellation officielle était: Artillerie légère puissante. Mais tout le monde appelait du même nom l'arme et son servant : le "crapouillot".

 

Ce nom avait été donné, en premier lieu, au vieux mortier Louis-Philippard en raison de sa ressemblance avec un crapaud.

 
 

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Albert dit Auguste PREUILHO

 

Né le 17 octobre 1883 à "Labirade", à Ste Marie de Gosse. Il est marin inscrit maritime.

Il est le fils de Bernard PREUILHO, journalier, et de Marie DATCHARY.

Incorporé à Bayonne, il est marsouin 2e classe au 37e R.I. Coloniale

Il décède le 17 décembre 1916 à l'Hôpital complémentaire n°2 de St Lô (Manche)

des suites de blessures de guerre.

Il a 33 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

 

Le 37e RIC est toute l'année 1916 sur la Somme (Frise - Biache - Barleux)  . La bataille de la Somme eut lieu du 1er juillet 1916 au 18 novembre 1916, et fut  l'une des batailles les plus meurtrières de l'histoire humaine, les pertes admises sont de 419 654 hommes hors de combats pour les Britanniques (127 751 morts et 78 531 disparus) et 202 567 pour les Français (39 187 morts et 27 501 disparus). La bataille avait pourtant bien commencé : les Français , en 10 jours progressèrent de près de 10 km, prirent 12 000 prisonniers  et un matériel considérable, avec très peu de pertes, mais, arrêtèrent leur offensive car les Anglais n'avaient pas progressé d'un pouce, ce fut sans doute une des plus grandes erreurs de la guerre, les Allemands eurent ainsi le temps de transférer 35 divisions  de Verdun vers la Somme. 

 

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Pierre François ROBERT

 

Né le 5 novembre 1877 à "Sardeluc", à Port de Lanne.

Il est le fils de Pierre Félix ROBERT, laboureur, et de Catherine LESCOURRET.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 8e Escadron du Train de Dijon.

Il décède le 4 octobre 1918 à l'Hôpital complémentaire de Montigny les Bains (Vosges)

des suites de maladie "pneumonie grippale*".

Il a 40 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Le train des équipages étant chargé de pourvoir aux besoins de l'armée , il a été très morcelé et réparti dans toutes les formations - Le soldat du train était surnommé "Le Tringlot".

 

*En réalité cette "pneumonie grippale" fut la fameuse "grippe Espagnole" . La censure de guerre s'employa activement à cacher le nombre effarant de victimes de cette épidémie.

 

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Étienne SIBERCHICOT

 

Né le 23 juin 1885 à "Laouquine", à Port de Lanne. Il est marin.

Il est le fils de Jean SIBERCHICOT, batelier, et de marie LAHITÈTE.

Incorporé à Bayonne, il est quartier maître canonnier.

Il décède le 11 avril 1919 à l'Hôpital de Bayonne

des suites d'une tuberculose "contractée au front".

Il a 37 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Ne figure pas sur le Monument aux Morts de Port de Lanne

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Jacques SIBERCHICOT

 

Né le 17 juin 1878 à Port de Lanne. Il est pêcheur.

Il est le fils d'Antoine SIBERCHICOT, pêcheur, et de Jeanne PUYO.

Il épouse Élisabeth PUYO (°1879) le 17 novembre 1903 à Port de Lanne.

Ils ont au moins trois enfants : Suzanne (°1904-†1917), Albert Jacques (°1906-†1974)

et René (°1909-†1975) adoptés par la Nation le 8 janvier 1920

par jugement du Tribunal de Dax

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 7e R.I. Coloniale de Bordeaux.

Il disparaît au combat le 30 septembre 1915 à "La Briquetterie" à Ville sur Tourbe (Marne).

Il a 37 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Le Régiment est en Belgique en août 1914 - Combats de Rossignol (22 août) et de Saint Vincent ( 24 août) En septembre 1914, Bataille de la Marne (Vauclerc, 7 septembre) - En 1915, Bataille de la Somme Ferme de Beausejour (en février)  et Ville sur Tourbe (en mai).

 

Extrait du journal de marche du régiment

"25 septembre 1915 le 7e régiment a quitté son cantonnement de Mappécourt, et  est venu se placer sur sa ligne de départ au nord de la Tourbe, sur l'ensemble de tranchées nommées "ouvrage Pruneau" Dès l'arrivée et avant le jour chaque fraction des troupes d'attaque a pratiqué ses gradins de franchissement et cisaillé les fils de fer pour libérer les passages - Pour surprendre les allemands , contrairement à l'habitude : pas de bombardement préliminaire sur les 1ère et 2e lignes - L'attaque débute à 9H 15 , une fusillade d'une intensité inouie et des bombardements ininterrompus "hachent" sur place les assaillants ; les barbelés et les parapets allemands sont intacts, pourtant quelques-uns réussissent à entrer dans les tranchées ennemies , la première ligne est prise. L'assaut est assez rapidement bloqué, et on voit périr, l'un après l'autre, tous les soldats qui se trouvent entre les 1ère et 2ème lignes , s'abritant dans des trous d'obus -  Le gain de terrain est de 80 mètres ! Au soir : 656 blessés ; le nombre de morts est impossible à fixer, mais il approche les 500 selon les officiers .

30 septembre 1915, entre 7H 00 et 11H 00, l'ennemi bombarde notre front, après une accalmie l'artillerie lourde reprend son tir sur nos positions de première et de deuxième ligne - Canonnade jusqu'à la nuit. Les lignes sont bouleversées, nombreux hommes touchés. C'est là que Jacques Siberchicot a "disparu", en fait, a été "enseveli", comme beaucoup, par les bombardements de l'artillerie lourde.

 

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Jean dit Henri SIBERCHICOT

 

Né le 15 février 1883 à "Blanque", à Port de Lanne. Il est tailleur à Bordeaux.

Il est le fils de Jean SIBERCHICOT, pêcheur, et de Pauline VINSONNAU.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 176e R.I.

Il est tué à l'ennemi le 15 novembre 1916 et décède au poste de Secours de Cangors (Grèce).

Il est inhumé dans la tombe N° 4843 du cimetière militaire Français de Bitola (Macédoine)

(Ville nommée alors Monastir, en Serbie)

Il a 34 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

 

Le Régiment est crée en mars 1915 , avec des éléments venant de Pau , Rouen et Montpellier . Il est embarqué en Mai 1915 pour les Dardanelles - Débarquement à Sedd-Ul-Bahr (Turquie) il se positionne à la Ferme Zimmermann - En ligne jusqu'à septembre 1915 face à l'armée Turque aux Dardanelles - Il est ensuite à Salonique (Grèce) en octobre 1915 puis part pour la Serbie, face à l'Armée Bulgare: Cugunci, Lyumnica, etc., où il reste jusqu'au 30 août 1916 (retour à Salonique)

 

 

En septembre et octobre 1916 il est engagé face aux Bulgares à Verria, Banica, Zélénic ... En novembre, les crêtes atteintes, il se positionne au lac Mala Prespa à la frontière Albano-Grecque à 900m d'altitude. À la fin de la guerre, le 176e RI totalisait 2324 morts (1879 tués et 445 Disparus).

 

 


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Jean dit Jeanti SIBERCHICOT

 

Né le 15 août 1881 à "Larroche", à Port de Lanne. Il est batelier.

Il est le fils de Louis Étienne SIBERCHICOT, batelier, et de Marie LAPORTE.

Il épouse Jeanne GUICHENEY (°1885) le 27 octobre 1901 à Port de Lanne.

Ils ont au moins deux enfants : Marie Alice (°1906-†1998) et Berthe Marie Alice (°1908-†1977) adoptés par la nation le 11 mars 1920 par jugement du Tribunal de Dax.

Incorporé à Bayonne, il est soldat au 4e R.I. Coloniale.

Blessé au combat à "La Main de Massiges" lors de la Bataille de Champagne,

Il décède le 30 septembre 1915 à l'Ambulance à Châtrice, Villers en Argonne (Marne).

Après la guerre, le corps a été restitué à la famille.

Il a 33 ans. MORT POUR LA FRANCE.

 

Monument aux Morts de Port de Lanne

En 1914, le régiment est aux combats de Burlioncourt (20 août) Rossignol (22 août) et Saint Vincent (24 août) (retraite jusqu'au 5 septembre - Vitry le François) . Du 6 au 10 septembre 1914 bataille de la Marne (Matignicourt-Goncourt)  le 11 les Allemands reculent, le 12 les Français entament la poursuite. 

 

En 1915, le régiment est à la bataille de Champagne : 12 jours de combats , du 25 septembre 1915 au 6 octobre - Une terrible bataille perdue qui coûta aux troupes françaises des dizaines de milliers de morts, près de 140 000 soldats hors de combat, une profondeur maximum de 4 Km avait été conquise, mais par endroits , ce n'était que de quelques centaines de mètres.

 

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